Peut-on à la fois réduire la dette, ne pas entraver la croissance et lutter contre les inégalités ?
par Fabien Tripier, Professeur d'économie et chercheur à l'observatoire macro du CEPREMAP, Université Paris Dauphine – PSL
François Langot, Professeur d'économie, Directeur de l'Observatoire Macro du CEPREMAP, Le Mans Université
Jean-Olivier Hairault, Professeur d'économie et Directeur Scientifique de l'Observatoire Macro du Cepremap, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
Jocelyn Maillard, Economiste à l’Observatoire de Macroéconomie, Cepremap
Selma Malmberg, Doctorante en macroéconomie au CEPREMAP, Chargée d'enseignement, Sciences Po
En 2023, la dette publique de la France, au cœur des débats awvec le déficit public, s’élevait à 3088,2 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB. Dans sa loi de finances (LF) pour l’année 2024, le gouvernement avait pour objectif de la ramener à 108,3 % du PIB à l’horizon de 2027 (soit un recul de -3,4 points de PIB). Ce désendettement prévu de l’État résultait d’un effort budgétaire très modéré : entre 2023 et 2027, les dépenses de consommation publique ne baissaient que de 23,3 % à 22,1 % du PIB et les transferts de 25,3 %…
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lundi 1er avril 2024