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Violence conjugale. Lettre ouverte à la ministre de la Condition féminine du Québec

Si un homme victime de violence conjugale cherche de l'aide, il n'y a aucun service adéquat pour lui venir en aide… 

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Les interventions de L'après-rupture ont mis la ministre de la Condition féminine du Québec sur la défensive en ce qui concerne ces campagnes médiatiques. Aujourd'hui, elle en est rendue à devoir recourir à un homme pour espérer que le message qu'elle veut faire passer puisse avoir encore la moindre crédibilité. Si la ministre de la Condition féminine veut être crédible, elle devrait commencer par renoncer, au nom du gouvernement, aux fausses statistiques sur la violence conjugale que le gouvernement du Québec a diffusées depuis 1984 et 1985. Ces fausses statistiques ont été malheureusement à la source des politiques gouvernementales à ce sujet.

Bientôt, L’après-rupture fournira à la ministre responsable une nouvelle liste de fausses statistiques sur la violence conjugale qu'il faudra ajouter à la liste des rétractations que le gouvernement du Québec devrait faire.

Comme ce fut le cas dans les années précédentes, cette campagne risque de n'avoir à peu près aucun impact, comme le démontrent les données policières sur la violence conjugale qui n'indiquent aucune influence notable de ces campagnes sur le taux des infractions enregistrées par les services policiers. Précisons que les chiffres utilisés par le gouvernement pour la campagne ne constituent aucunement une enquête générale mais bien uniquement le nombre de plaintes portées à l’attention de la police. Il s’agit strictement de présumées victimes et non du nombre de condamnations devant les tribunaux. Ce nombre ne prétend aucunement tenir compte des fausses allégations de violence, ni des décisions des juges et ne tient pas compte aussi du fait que les hommes hésitent à dénoncer la violence qu’ils subissent dans un contexte de violence conjugale sachant fort bien qu’ils risquent d’être arrêtés même si ce sont eux les victimes.

L’utilisation des données policières par l’État pour démontrer l’ampleur de la violence conjugale est une imposture intellectuelle car elle masque subtilement la réalité de la violence conjugale au niveau de toute la population. Comment expliquer que la ministre St-Pierre évite d’utiliser les enquêtes sociales générales représentatives de toute la population de Statistiques Canada et les publications scientifiques de l’Institut de la statistique du Québec qui démontrent que les hommes déclarent être victimes de violence conjugale dans une proportion quasi similaire à celle des femmes?

Le taux des infractions de violence conjugale est demeuré à peu près stable depuis l'an 2000 et la seule chose qui justifie ces dépenses publicitaires, c'est une promesse électorale extorquée au gouvernement actuel de tenir une vaste campagne sur une période de dix ans contre la violence conjugale. À un coût variant entre 1,5 et 2 millions de dollars par année, c'est un montant total variant entre 15 et 20 millions qui aura bientôt été jeté à l'eau, alors que le même gouvernement se prétend incapable de trouver le moindre montant pour mettre sur pied un service d'aide aux hommes victimes de violence conjugale efficace.

Les autres interventions du gouvernement dans le domaine de la violence conjugale ne sont pas plus efficaces. Les maisons d'hébergement ne fonctionnent qu'à une fraction de leur capacité d'hébergement (car la très grande majorité des victimes n'ont pas besoin de cette forme d'aide) et des dizaines de millions sont gaspillés à chaque année. La politique d'intervention du gouvernement en matière de violence conjugale est beaucoup plus destinée à remplir financièrement les coffres des groupes de pression féministes qu'à venir véritablement en aide aux femmes et aux hommes victimes de violence conjugale.

Le discours du gouvernement n'est pas crédible et fonde sa campagne sur des informations ciblées, partielles, qui n’ont jamais prétendu montrer la réalité de la violence conjugale au Québec. La réalité scientifique de la violence conjugale est que les hommes sont autant victimes de violence que les femmes, Toute campagne qui dit le contraire n’est qu’une supercherie intellectuelle pour tromper la population et contenter les groupes de pression féministes!

L’ÉQUIPE DE L’APRÈS-RUPTURE

Texte soumis à Tolerance.ca par Jean-Pierre Gagnon, le 24 novembre 2009.

24 novembre 2009




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Propagande et désinformation gouvernementale
par Hermil LeBel le 24 novembre 2009

 Un autre typique exemple de gaspillage des précieuses et déclinantes ressources de l’état engagées pour dénigrer l’image de l’homme

C'est le comédien Patrice Robitaille qui en sera le porte-parole.

Ce comédien ignore probablement dans quel sorte d’entreprise de désinformation il vient de s’impliquer, mais il n’est jamais trop tard pour se raviser…  

Selon les données émanant du ministère de la Sécurité Publique, 17 321 actes de violence conjugale ont été commis en 2008.

Jusqu’en 2004, le chiffre magique véhiculé était plutôt de « 300 000 femmes battues chaque année au Québec ». Le chiffre actuellement colporté représente manifestement une diminution appréciable de plus de 94% par rapport aux données martelées inlassablement depuis une vingtaine d’année. C’est encore ce même mensonge concernant les 300 000 femmes présumées victimes qui à l’époque avait servi de prétexte pour justifier la mise en place de mesures d’exception adoptées sans débat public. Ces mesures arbitraires ciblant précisément les hommes en situation de rupture conjugale contreviennent aux dispositions de toutes les lois applicables en la matière, y compris la fameuse charte et le code criminel.

Le nombre de plaintes évoqué dans la présente campagne est utilisé de manière tendancieuse. Il ne s’agit en aucune façon d’«actes de violence conjugale avérés, mais uniquement de simples allégations, déposées sous forme de plaintes par des personnes des deux sexes auprès des différents services de police. En réalité, plus des 2/3 de ces plaintes se soldent soit par un non lieu pour insuffisance de preuve, un acquittement pur et simple ou encore le retrait des accusations et l’abandon des procédures, faute de «victime» disposée à témoigner pour la poursuite.

Parmi les dossiers qui demeurent, un grand nombre d’accusés accepteront un plaidoyer « allégé » de culpabilité en signant un engagement en vertu de l’article 810 du code criminel. Ainsi, les accusés économisent d’importants débours en honoraires professionnels indécents et beaucoup de stress lors d’un procès à l’issue incertaine instruit devant un tribunal assujetti à une idéologie misandre. L’article 810 du code criminel permet en effet au ministère public d’éviter la mise en scène de simulacre de procès destinés à couvrir l’arbitraire des gestes posés par les policiers qui arrêtent systématiquement le conjoint, conformément aux dispositions de la « Politique d’intervention en matière de violence conjugale », sans égard aux faits.

Cette «politique» qui n’est pas une loi ouvre toute grande la porte aux fausses allégations qui ne seront jamais sanctionnées. Elle autorise les arrestations arbitraires et mine l’intégrité du processus judiciaire assujetti à la «politique». Or lorsque le judiciaire est mis au service de la politique, nous entrons de plein pied dans le domaine peu fréquentable de la tyrannie. Cette politique doit être répudiée et une enquête sur le cheminement du gros mensonge doit être initiée afin de rassurer la population au sujet de l’intégrité de nos institutions.  

Egalité
par real cantin le 24 novembre 2009

Il est temps que le gouvernement suive ses engagements.  Il a bien dit qu'il devrait y avoir égalité entre les hommes et les femmes. Qu'attend-il pour le mettre en pratique et faire taire ces féministes radicales qui empoisonnent notre société!

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