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Les dirigeants israéliens et palestiniens acceptent de tenir des réunions bimensuelles

par Stephen Kaufman 

À l'issue de leurs entretiens avec la secrétaire d'État américaine, Mme Condoleezza Rice, le premier ministre israélien, M. Ehoud Olmert, et le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, ont fait part de leur décision de tenir des réunions bimensuelles régulières au cours desquelles ils s'attaqueraient aux dossiers immédiats et aborderaient en même temps l'horizon politique à long terme qui devrait aboutir à la création d'un État palestinien.

Lors d'une conférence de presse donnée le 27 mars à Jérusalem, Mme Rice a dit que, bien que les parties ne soient pas encore prêtes à tenir des négociations sur un règlement définitif, les réunions bimensuelles leur permettraient d'engager des discussions préliminaires destinées à renforcer la confiance.

« Les Palestiniens doivent savoir que leur État sera viable. Les Israéliens doivent savoir qu'un futur État palestinien sera pour eux un gage de sécurité et non une menace. Les deux côtés doivent avoir l'assurance que les relations économiques et commerciales qu'ils établiront favoriseront le bien-être des deux sociétés », a souligné la secrétaire d'État.

Celle-ci a précisé qu'elle conférerait périodiquement avec MM. Abbas et Olmert afin de promouvoir leur dialogue et d'accélérer le progrès.

« Les Israéliens et les Palestiniens font un premier pas vers la paix ; le rôle des États-Unis consistera à les aider à surmonter les obstacles, à développer des idées et à rallier l'appui de la communauté internationale à leurs efforts. »

Afin d'aider à régler certains problèmes immédiats sur le terrain, le général américain Keith Dayton a été chargé, en coordination avec les deux parties, d'établir des principes qui permettraient de mesurer les progrès réalisés dans des domaines tels que la cessation des tirs de missiles Qassam contre Israël et le maintien d'un cessez-le-feu, ainsi que l'octroi d'une plus grande liberté de mouvement et d'accès aux Palestiniens.

Mme Rice s'est inquiétée de ce que l'accord de novembre 2005 sur la liberté de déplacement et d'accès « n'a pas eu sur la vie des Palestiniens l'effet général qu'on en espérait » et que le cessez-le-feu entre les deux camps « n'a pas eu l'effet qu'il aurait dû avoir sur la sécurité des Israéliens ».

« À mon avis, les principes que le général Dayton pourra établir avec eux et dont nous pourrons tous suivre et vérifier le respect aideront les deux côtés à faire ce qu'ils doivent faire sur le terrain », a déclaré la secrétaire d'État.

Cette dernière a fait remarquer que la nature du nouveau gouvernement palestinien d'union nationale « compliquait » le processus de paix du fait que le Hamas refusait toujours de renoncer à la violence, de reconnaître le droit d'Israël à l'existence et de respecter les accords et obligations antérieurs.

Elle a également demandé au Hamas de renoncer au terrorisme et d'obtenir la libération du caporal israélien Gilad Shalit, qui est détenu à Gaza par des militants depuis juin 2006.

La communauté internationale et les États voisins devraient en outre participer activement aux efforts diplomatiques déployés en faveur de la paix, et soutenir l'économie palestinienne par « une aide généreuse livrée de manière à assurer son utilisation généreuse », a-t-elle dit. 

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Elle a ajouté que les voisins arabes d'Israël pouvaient accélérer les démarches en faveur de la paix et de la création d'un État palestinien en clarifiant leur position politique à l'égard d'Israël.

Les États arabes peuvent « assurer à Israël qu'il sera plus en sécurité grâce à la fin de l'occupation et à la création d'un État palestinien ; ils peuvent montrer à Israël qu'ils acceptent la place que ce pays occupe au Proche-Orient ; et ils peuvent démontrer que la paix qu'ils recherchent est plus grande que la simple absence de guerre ».

Elle a ensuite fait l'éloge de l'initiative prise en 2002 par l'Arabie saoudite en faveur de la paix, initiative qui a été avalisée par la Ligue arabe.

Lors d'un entretien accordé le 26 mars à « Fox News », Mme Rice a exhorté les États arabes à faire valoir leur initiative plus énergiquement. « C'est une initiative importante en ce qu'elle conçoit la consolidation des progrès réalisés entre Israéliens et Palestiniens. » 

Source : USINFO


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