Et si les océans tropicaux piégeaient plus de CO₂ que prévu
par Sophie Bonnet, Directrice de recherche IRD, Océanographe, Institut Méditerranéen d’Océanologie (M.I.O), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Frédéric A.C. Le Moigne, Frédéric Le Moigne, Chargé de recherche CNRS, océanographe, Laboratoire des Sciences de l'Environnement Marin (LEMAR), Université de Bretagne occidentale
L’océan constitue un puits de carbone, porteur d’enjeux majeurs dans l’évolution du climat. Parmi les phénomènes impliqués dans ce piégeage de CO2 par l’océan, le plancton végétal (ou phytoplancton) absorbe le CO2 par photosynthèse, fabrique de la matière organique constituée de carbone, qui est transférée le long de la chaîne alimentaire marine. À la mort des organismes, une partie de cette matière carbonée sédimente au fond des océans soustrayant ainsi du CO2 à l’atmosphère. C’est ce que l’on appelle la pompe biologique de carbone en terme scientifique.
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mercredi 9 novembre 2022