À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées organisée le 1er octobre, le Réseau FADOQ lance un appel à la solidarité entre les générations.
Dans le cadre de la semaine FADOQ, organisée la semaine du 25 septembre au 1er octobre 2011, le Réseau FADOQ avait lancé un appel à la solidarité intergénérationnelle. Durant cette semaine, plusieurs activités ont été organisées dans les 16 regroupements régionaux du Réseau. La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et le Réseau FADOQ, avaient déposé un manifeste sur la solidarité intergénérationnelle. À travers ce manifeste, les aînés et les jeunes souhaitaient faire front commun pour l’amélioration des conditions de vie, de l'éducation, de la santé et des conditions de travail. Quand les conditions de vie sont bonnes, elles garantissent une condition sociale convenable, facilitent les relations sociales, améliore l’estime de soi et protègent contre l’exclusion sociale, la précarité et les risques psychosociaux.
Monsieur Jean-Claude Grondin, président du Réseau FADOQ avait notamment souligné : « Bien que chaque génération ait ses défis et enjeux particuliers, il arrive trop souvent que nous ayons le réflexe d'opposer les besoins des uns aux besoins des autres ayant pour conséquence de créer une opposition qui peut servir à l'inertie des paliers gouvernementaux ». « La société est vieillissante, mais il faut laisser de la place aux jeunes générations qui sont toutes aussi importantes pour l'avenir d'un pays».
Un déséquilibre sépare aujourd’hui, les générations sans qu’elles soient vraiment opposées. Les classifications par âge imposent un ordre dans lequel chacun doit tenir sa place. Une division apparemment logique entre les jeunes et les séniors avec des intérêts communs. Le rôle des aînés dans la transmission de leurs expériences aux plus jeunes, dans le soutien social et financier qu’ils peuvent procurer à leurs descendants, pour ne citer que cela, sont une forme de solidarité indispensable pour forger des liens intergénérationnels. Nous ne pourrons pas construire l’avenir sans profiter de l’expérience des aînés et sans profiter des nouvelles technologies que maîtrisent les jeunes. La culture occidentale valorise des aspects comme le pouvoir, la force ou la beauté entraînant des comportements de rejet d’une certaine catégorie de la population. L’âgisme est l’un de ces comportements d’intolérance envers l’autre. Cette discrimination est souvent inconsciente et déprécie les personnes de tout bord du fait de leur âge provoquant inévitablement des conflits. Être tolérant peut nous permettre de traiter efficacement ces conflits. Être tolérant envers l’autre quelque soit son âge, c’est retisser des liens sociaux. Renée Garneau, écrivain québécois disait à juste titre « Il n’existe pas de conflits de générations, il n’y a que de l’intolérance ».
Il faut sensibiliser les jeunes et moins jeunes au préjudice que peut causer l’intolérance dans nos sociétés modernes dans lesquelles les droits de tous devraient être respectés.
05 octobre 2011