En acceptant que nous vivons dans un monde interconnecté, nous endossons que les décisions d’ici et d’ailleurs ont des conséquences planétaires et que l’entraide mondiale semble être la solution appropriée aux défis qui se présentent à la planète comme ce fléau mondial que représente la pauvreté.
Pour y parvenir, le Canada tout en prônant l'efficacité de l'aide internationale pour qu’elle améliore les conditions de vie des plus démunis, engage des fonds dans des secteurs qu’il juge prioritaires tels que la croissance économique durable, l’avenir des enfants et des jeunes et la sécurité alimentaire.Cependant paradoxalement, il continue de geler son aide aux APD (Aide publique au développement).
Augmenter ses dépenses d’aide pour le développement international et améliorer son efficacité devraient marcher de pair pour atteindre d’ici 2015 les objectifs du millénaire. Car je crois qu’un peuple éduqué disposant de services financiers adéquats peut arriver à assurer la prospérité économique, sociale et culturelle de son pays. Plus la population est éduquée et formée, mieux elle a la capacité de s’organiser et de choisir des options opportunes pour créer la richesse, prévenir les catastrophes sanitaires et climatiques. Voilà pourquoi il est impérieux d’investir maintenant davantage de moyens financiers et humains dans les pays en développement dans l’éducation pour tous, la micro finance, la santé publique et environnementale pour lutter contre la pauvreté, prévenir les crises économiques, sanitaires, climatiques, alimentaires à répercussions mondiales que les programmes d’aides d’urgences ponctuelles ne pourront malheureusement pas résoudre de manière durable.
25 novembre 2011